Depuis les années 2010, la popularité des jeux d'évasion ne cesse de grimper. Hier prisés au niveau local, les touristes en font aujourd'hui un loisir international. Les équipes les plus motivées réservent bien souvent une partie pendant leurs vacances à l'étranger.
La traduction d'escape games, de leurs contenus à leurs supports marketing, devient alors une nécessité pour toucher un public international. Mais comment ça se passe ? À quoi faut-il penser avant de faire traduire son escape game ? Vers qui se tourner pour se lancer dans la traduction d'escape games ?
Pourquoi traduire son escape game ?
Le tourisme mondial était en pleine expansion avant la pandémie de COVID-19. Depuis le début de la crise sanitaire, nombre de joueurs et joueuses attendent impatiemment de pouvoir à nouveau voyager pour découvrir de nouveaux pays, mais aussi de nouvelles escape rooms.
Les offres de vacances ludiques proposant escape games, jeux de piste ou jeux de rôle pulluent sur Internet, car la demande explose et avec elle, les besoins en traduction. La clientèle internationale est demandeuse de jeux disponibles dans sa langue maternelle. Que ce soit en anglais, en allemand, en italien ou même en japonais, la traduction d'escape games permet de proposer un contenu accessible aux touristes étrangers.
Quels contenus traduire pour un escape game ?
Le contenu à faire traduire dépend de la nature de votre jeu, de l'urgence de la traduction et de votre budget, bien entendu. Plus il y aura de textes à traduire, plus la traduction prendra du temps et plus le coût sera important.
Avant de trouver un ou une prestataire, il faut donc sélectionner les contenus à traduire. Voici quelques exemples selon le type de jeu :
Pour une escape room (physique) | Pour un escape game en ligne |
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Pour un jeu de piste en extérieur | Pour un escape game à domicile |
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Qui choisir pour la traduction de son escape game ?
La première étape pour faire traduire votre escape game est de définir les langues de départ et d'arrivée, que les pros appellent langue source et langue cible. Imaginons que vous vouliez faire traduire votre jeu du français vers l'anglais. Vous devrez alors chercher des prestataires (traducteurs ou traductrices) dont la langue maternelle est l'anglais.
Pour en savoir plus sur le choix de votre prestataire en traduction, consultez le site de la SFT (Société française des traducteurs) qui explique clairement les critères à prendre en compte dans votre recherche. Vous aurez également accès à l'annuaire des membres de la SFT, qui ont toutes et tous signer un code de déontologie, s'engageant ainsi à respecter une éthique de travail professionnelle.
Le principal critère à mon avis, outre les langues de travail et le professionnalisme des prestataires, est une spécialisation en jeux, voire directement dans les escape games. Pourquoi ? Parce que si un traducteur n'a jamais mis les pieds dans un escape game, comment pourrait-il savoir les contenus à traduire absolument ou même la terminologie à utiliser ?
Choisir une personne, même professionnelle, qui ne connaît pas le secteur des jeux d'évasion, c'est prendre le risque que l'expérience de vos joueurs et joueuses de l'étranger ne soit pas la meilleure possible. La réputation de votre entreprise est donc en jeu (sans mauvais jeu de mots) !
À quoi faut-il penser pour faire traduire un escape game ?
Votre prestataire aura besoin d'avoir accès à certains éléments pour bien faire son travail. Eh oui, traduire, ce n'est pas simplement remplacer un mot par un autre ! Les traducteurs et traductrices n'ont d'ailleurs bien souvent qu'une seule question : quel est le contexte ?
Sans contexte, impossible de savoir si tel texte est associé à telle image, ou si ce mot désigne son premier ou second sens. Les visuels sont ainsi très importants, et plus particulièrement dans les escape rooms où l'observation est essentielle au déroulement du jeu.
Si vous le pouvez, l'idéal serait même de proposer à votre prestataire de jouer votre scénario. En jouant, on comprend bien mieux la logique du jeu qu'on lisant seulement le texte des énigmes, on se rend compte des subtilités et on a une meilleure idée de l'expérience recherchée (effrayante, drôle, mysétieuse, etc.).
Plus vous pourrez fournir d'éléments à votre prestataire, plus la traduction sera facile. Par contre, cela ne veut pas dire que vous ne recevrez pas de questions ! C'est même un très bon signe. On dit souvent que nous, traducteurs et traductrices, sommes le lectorat le plus attentif qu'on peut avoir : nous décortiquons chaque mot, chaque phrase et chaque texte pour en comprendre l'intention et le sens. Parfois, nous pouvons même déceler des incohérences ou des erreurs involontaires que vous auriez pu laisser passer à force de lire et relire vos textes.
Même si traduire est un travail solitaire, le processus tout entier est un travail d'équipe. Comme dans une escape room, chaque personne a son rôle et ses points forts. En travaillant main dans la main avec votre prestataire, vous avez l'assurance de réussir votre mission !
QUI SUIS-JE ?
Moi, c'est Solène, alias le Sherlock des mots.
Depuis 2016, j'aide ma clientèle internationale à résoudre ses enquêtes langagières de l'anglais et de l'italien vers le français.
Avec mes informatrices de choc de La Linguistiquerie, je propose aussi le gestion de projets de traduction et la sélection de vos prestataires en traduction et interprétation.
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